Les actualités ci-dessous sont classées par ordre antichronologique

Année 2021 :

Les liens entre agriculture et biodiversité sont encore sujets à controverse scientifique : de l’importance des méthodes d’analyse

En 2020, deux méta-analyses relativisent l’impact de l’agriculture sur l’abondance et la diversité des insectes. Des chercheurs de différents organismes de recherche ont montré que ces méta-analyses comportent des biais méthodologiques remettant en cause leurs résultats.
Retrouvez ici les réflexions portées par l’une de ces scientifiques, notamment à propos de la construction des connaissances et l’apparition de controverses dans un contexte d’incertitude scientifique.

Année 2020 :

Ce que la Nouvelle-Aquitaine peut gagner à sauver sa biodiversité (et ses pollinisateurs)

La région Nouvelle-Aquitaine n’est pas épargnée par l’extinction massive de ses espèces animales et végétales, pointent les premiers travaux d’Ecobiose, GIEC régional de la biodiversité. Celui-ci met en avant les intérêts  à miser sur le vivant pour changer notre modèle actuel, très prédateur.

Une partie de l’article traite de la conservation des pollinisateurs et des bénéfices d’une telle conservation.

Pour retrouver cet article de Rue89Bordeaux, cliquez ici.

Comment sauver les insectes pollinisateurs depuis votre balcon ou votre jardin ?

Connaissez vous le projet de science participative SPIPOLL ?

Ce projet photographique, permet d’identifier les insectes pollinisateurs venant vous rendre visite dans votre jardin !

Le principe ? Un appareil photo, une fleur, 20 minutes de votre temps et…. Photographiez !

Venez le découvrir avec Mathieu de Flores, entomologiste de l’Opie et animateur du Spipoll, dans cette interview qu’il donne à National Géographique.

Vous pouvez aussi consulter directement le site dédié au SPIPOLL !

Pollinis expérimente un nouveau moyen de lutte contre le frelon asiatique

La solution de lutte sans chimie contre les nids de frelons asiatiques développée par POLLINIS intéresse de nombreux professionnels. Certains ont déjà signé des conventions de partenariats avec l’association pour tester les appareils HeatNest sur le terrain et faire part de leurs retours d’expérience via l’application GeoNest.

Ce printemps 2020, POLLINIS multiplie les conventions de partenariats avec des associations, des apiculteurs, des organismes publics afin qu’ils expérimentent ces appareils dans différentes régions exposées au frelon asiatique : Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Pays-de-la-Loire, Île-de-France.

En parallèle de son appareil de destruction sans chimie des nids, HeatNest, POLLINIS a développé une application, GeoNest, pour localiser et signaler les nids. Elle est désormais disponible en ligne. Les données recueillies seront transmises au Muséum national d’histoire naturelle, en charge du suivi de cet insecte invasif en France.

Pour en savoir plus : lire l’article sur Heatnest & lire l’article sur Geonest

Une chronique pour apprendre à attirer les pollinisateurs dans son jardin

Connaissez-vous les Chroniques écopositives ?

C’est par ici !

Partez à la découverte d’astuces et de conseils avec Bénédicte LECORNU, dirigeante d’une chambre d’hôtes à Biganos, pour attirer les pollinisateurs et avoir un jardin riche et équilibré !

Ces chroniques réunissent un ensemble d’autres sujets sur la préservation de l’environnement, les rencontres, le partage et le lien avec son territoire.

Une plateforme pour signaler les nids de frelons asiatiques

Bees For Life est une plateforme pour localiser et traiter les nids de frelons asiatiques et participer à la sauvegarde des abeilles. Elle permet notamment de connaître et reconnaître le frelon asiatique. Elle met également à disposition des ressources informatives sur les abeilles et l’apiculture.

Cette plateforme est à destination de tout type d’acteur, en particulier les collectivités et les particuliers. Elle bénéficie de nombreux partenaires : Région Nouvelle-Aquitaine, INPN, IRBI…

Réduire l’éclairage urbain pour protéger les pollinisateurs sauvages

On estime que chaque point lumineux tue environ 150 insectes par nuit. Après les pesticides, l’éclairage public serait la deuxième cause de disparition des insectes nocturnes et pollinisateurs.

« Quand on sait qu’il y a environ 10 millions de lampadaires en France, c’est un enjeu majeur pour la biodiversité. Je vous laisse calculer combien l’éclairage urbain tue d’insectes par nuit », suggère Sébastien Vauclair. Réponse : 1,5 milliards !

De plus, l’éclairage public possède un effet prouvé sur la santé humaine et les cycles circadiens de l’Homme et autres mammifères.

Un article à retrouver sur Actu Bordeaux en cliquant ici.

 

Le confinement et les pollinisateurs sauvages

Après 55 jours de confinement, et donc d’absence de tonte des espaces verts en ville, vous pourrez apercevoir en plein centre de Limoges, la grande mauve (Malva sylvestris), l’achillé (achillea millefolium), la brunelle (Prunella Sp.), la vipérine (Echium vulgare), etc.
Les graines, présentes dans la banque de graine du sol, ont permis en l’absence d’un entretien régulier, de laisser s’exprimer tout un cortège de plantes.

Toutes ces fleurs sont une véritable aubaine pour les pollinisateurs sauvages et le confinement a permis de bousculer quelques mentalités :

« Dans différents parcs et jardins, on réfléchit à une gestion différenciée plus poussée. On va essayer d’entretenir pas plus qu’il ne le faut pour laisser la biodiversité réapparaître, ou garder celle qui est revenue grâce au confinement.« . – Laurent Bray

Pour retrouver l’article complet de FR3 Nouvelle-Aquitaine, cliquez-ici.