Les insectes pollinisateurs domestiques et sauvages jouent un rôle essentiel pour préserver l’équilibre des écosystèmes naturels ainsi que les productions agricoles. Porté par les ministères de la Transition écologique, et de l’Agriculture et de l’Alimentation, le plan pollinisateur porte sur la période 2021-2026. Décliné en 6 axes, il rassemble des mesures concrètes en faveur des insectes pollinisateurs sauvages et des abeilles domestiques, pour restaurer leurs habitats et améliorer leurs ressources alimentaires disponibles, ainsi que pour restaurer les services écologiques rendus par la pollinisation.
Pourquoi un plan en faveur des insectes pollinisateurs ?
Les insectes pollinisateurs jouent un rôle majeur aussi bien dans la reproduction de plantes sauvages que pour la production agricole. 35 % de ce que nous mangeons dépend ainsi de la pollinisation par les insectes. Ils participent au maintien de la biodiversité dans son ensemble et constituent des maillons essentiels pour préserver l’équilibre des écosystèmes. En France, de très nombreuses espèces cultivées dépendent des insectes pollinisateurs, parmi lesquelles des espèces fruitières (pomme, poire, fraise…), maraîchères (tomate sous serre, melon, courgette…), et des espèces de grande culture (colza, tournesol…).
Depuis plusieurs décennies, les populations d’insectes pollinisateurs sauvages et des colonies d’abeilles domestiques déclinent, partout dans le monde. Différents facteurs y contribuent :

Un nouveau plan national pour la période 2021-2026
Lancé par le Gouvernement pour accélérer la mise en place d’actions pour lutter contre leur déclin, le plan national en faveur des insectes pollinisateurs et de la pollinisation 2021-2026 a été élaboré de manière concertée avec l’ensemble des parties prenantes. Il a notamment fait l’objet d’une consultation publique en juillet 2021. Le plan se décline en 6 axes thématiques majeurs :
