Les actualités ci-dessous sont classées par ordre antichronologique

Année 2022 :

Le déclin des insectes (Les notes scientifiques de l’Office)

Le déclin des insectes est un phénomène difficile à
évaluer et faisant lobjet dun consensus
scientifique. Les principales causes sont
liées à la perte dhabitats, à la
dégradation de la qualité des milieux, au
réchauffement climatique et au développement des espèces exotiques.
Rendant des services écosystémiques fondamentaux, la conservation des insectes doit être une priorité dans les actions politiques.

Pour lire l’intégralité du texte rédigé par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, cliquer sur la note n°30, publiée en décembre 2021.

Année 2018 :

La pollinisation

La pollinisation est l’étape préalable à la fertilisation et la reproduction des plantes à fleurs. Elle correspond au transport du pollen, en provenance de l’organe mâle de la fleur, les étamines, jusqu’à l’organe femelle, le pistil.
Ce transport est réalisé par différents vecteurs tels que le vent, l’eau (pour certaines plantes aquatiques) ou les animaux. La pollinisation animale est la plus fréquente et le plus souvent, elle ne peut être remplacée par une autre forme de transport. En effet, les grains de pollen concernés par cette pollinisation sont adaptés à ce mode de dissémination précis (par exemple, ils sont souvent trop lourds pour être transportés efficacement par le vent). Les pollinisateurs ont également développé des adaptations leur permettant de collecter et transporter le pollen de fleurs en fleurs. L’absence de pollinisateurs adéquats ne passe jamais inaperçu. La Vanille de Bourbon en est un bon exemple : faute d’acclimatation possible du pollinisateur en dehors de l’aire géographique d’origine (Amérique Centrale), les plants de Vanille cultivés à La Réunion nécessitent une insémination des fleurs à la main.

 

Parmi les pollinisateurs, on ne trouve pas que l’abeille domestique (Apis mellifera, célèbre pour sa production de miel), mais une grande diversité de pollinisateurs sauvages tels que les bourdons, les papillons et les abeilles solitaires, ou encore les chauves-souris et les colibris dans les milieux équatoriaux ou tropicaux. Les pollinisateurs les plus efficaces sont cependant les abeilles et les bourdons, dont on recense plus de 1000 espèces en France. Ils appartiennent au groupe des Hyménoptères, qui comprend également les guêpes et les fourmis.

Les insectes pollinisateurs visitent les fleurs essentiellement pour collecter le pollen et/ou le nectar dont ils se nourrissent. Ces deux éléments constituent pour eux un apport nutritionnel essentiel de par leur richesse en sucres, protéines, acides aminés et vitamines. Pollen et nectar vont être récupérés au niveau des fleurs de différentes façons : les papillons vont se servir de leur trompe pour récupérer le nectar, le pollen va se fixer sur les poils des bourdons lorsque ceux-ci visiteront les fleurs.
Les plantes ont tout intérêt à attirer les insectes pollinisateurs qui vont transporter leur pollen et donc leur permettre de se reproduire. Il existe de nombreux mécanismes pour attirer les animaux : la production de nectar sucré par exemple, ou encore la diffusion d’odeurs ou la présence de couleurs attirantes. Certaines espèces de plante arrivent même à tromper le pollinisateur en l’attirant sans lui donner de contrepartie. C’est par exemple le cas des Orchidées, du genre Ophrys, dont la forme de la fleur imite la femelle de certains insectes (abeilles, bourdons,…).

Pour aller plus loin :

  • Rencontre avec les pollinisateurs, Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire.
    Lien à insérer : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/11003_brochure-32p_Rencontre-avec-pollinisateurs_web_planches.pdf
  • Le site du SPIPOLL.
    Lien à insérer : http://www.spipoll.org/

 

 

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